Sensibilités autistiques. 76 millions de nuances de Relous. Sens 2 – La vue.

Et vous me copierez 100 fois "Je suis neurotypique et fatigué mais je ne le serai jamais autant qu'une personne autiste même quand elle ne fait rien", ceux qui doutent de la douleur sensible réelle que certaines images peuvent nous occasionner sans provenir d'un film d'horreur où c'était préalablement scénarisé... vous avez du bol

Dr. Hans Asperger = Gros vilain Nazi… Ou pas.

On nous apprend dès les premières lignes  que Hans a collaboré activement à plein d'organisations nazies (pas bien), MAIS pas au parti lui-même. (ça part mal, ON NE SAIT PAS...c'est louche). Donc ce bon historien a eu accès a plein d'archives que personne n'avait lues avant lui, ok, (là non plus je ne rêve pas de pouvoir les trouver facilement, si ç't'ait caché, steak haché...) et un document en particulier daté de 1940 (on ne sait pas lequel non plus, archive nazie classée top secret, apparemment), qui  dit même chose, qu'il était en conformité avec plein d'idées nazies. On ne saura pas encore lesquelles, mais on nous laisse deviner. Et de fait, nous dit-on, il a fait allégeance à Hitler, et signé tout un tas de documents avec la formule Heil Hitler avant sa signature après l'annexion de l'Autriche à l'Allemagne en 1938. Point Godwin paroxysmique atteint...

Autisme, emploi, burnout, e-learning, MOOC et Big Data*. 1/2

La Grandeur et la décadence. La fierté... et puis le fiel. En un an seulement... Quand soudain, la carotte de la masse salariale commence silencieusement à attraper des vers.

Le deuil de la Normalité. Post diagnostic.

La comédie sociale ne s'arrêterait pas là où on le diagnostic démarre. J'aurai le choix de me présenter ou non comme une personne avec autisme, ce qui m'obligera encore à me nier moi-même, et chier sur mes propres principes fondamentaux pour être agréable aux autres et être acceptée de ci de là sans faire ma difficile sur qui voudra de moi. Ce qui supposera aussi que je m'exposerai encore plus et moins à des personnes parfaitement ignorantes de ce que ça suppose, et bourrées de préjugés et de clichés en tête que je devrai sans arrêt remettre en cause en éduquant et en souriant à toutes les accusations erronées que j'entendrai.

Le parcours d’une conne Battante 4/4.

Le pendant c'est que j'ai marché pendant 37 ans à côté de mes pompes, à côté de moi-même, quand dans un autre pays j'aurais pu être poussée dès le plus jeune âge à d'abord, avoir moins de difficultés que ce soit pour mes études, dans mes relations aux autres ou dans le milieu professionnel, mais encore une fois je n'ai pas les moyens d'emménager au Canada. Et que si j'allais devoir vivre avec ça, ça me serait moins difficile de l'accepter que pour les autres.

Le parcours d’une conne Battante 3/4.

Nous sommes entrés dans une ère digitale qui peu à peu tend à devenir de plus en plus incontournable et sur laquelle les entreprises ne pourront bientôt plus faire l'impasse, qu'il s'agisse de communication, de marketing, de stockage de données et de tout ce qui va suivre et entrer infailliblement dans notre quotidien. Nous sommes aujourd'hui les profils types les plus à mêmes d'exceller dans ces domaines. Ce qui est d'avenir est déjà présent. Et les aspergers qui ont un grand sens du détail, et dont le cerveau fonctionne un peu comme une gigantesque banque de données, ont aussi parfois une bonne mémoire et une capacité de concentration exacerbée lorsqu'un sujet les passionne sont d'excellents exécutants dans ces domaines. Vous pouvez attendre de ne pas avoir le choix pour commencer à vous fier à ces talents. Ou vous tourner vers l'avenir dès maintenant, parce que dans dix ans, personne ne pourra se payer le luxe d'avoir ce train de retard.

Le parcours d’une conne Battante 2/4.

Il y a eu une espèce de bilan aussi, avec une autre : "Vous présentez beaucoup de critères, mais vous ne pouvez pas être asperger, parce que vous travaillez, et vous compensez trop bien, vous comprenez?"

Le parcours d’une conne Battante 1/4.

Étrange, bizarre, originale, marginale, "à part", spéciale, énigmatique, mystérieuse, anormale, folle, droguée (allez hop, tant qu'à faire, elle en aurait rendu service à combien de personnes celle là, faut il préciser que pour se droguer il faut quelques moyens, encore une fois?), barrée, tarée, cheloue, fantaisiste, extraterrestre, différente, drôlesse, drôle d'oiseau, personnage... Tout ce que j'ai appris en observant les autres, c'est que les gens ont plus facilement tendance à tirer vers le bas quand ils ne comprennent pas quelque chose, ou sont même carrément ignorants d'un sujet ;  comme un automatisme. Au lieu de tenter de voir plus loin que le bout de leur nez, se renseigner, et faire d'une différence une plue-value, par flemme, par maintien de leur zone de confort, ils préfèrent un raccourci qui leur convient.